La rivière, à l'époque, servait surtout pour la pêche, la drave, pour actionner les moulins et pour produire de l'hydroélectricité. L'usine d'électricité et le pont-digue qui harnachent la rivière du Lièvre, à la hauteur du rapide, sont les œuvres de Jean-Baptiste Reid. L'usine date de 1911 et le pont digue de 1926. Ce pouvoir électrique desservit longtemps tout le village tout en étant   promoteur du développement industriel.

C'est le pionnier, Solime Alix, qui demande à Jean-Baptiste Reid de construire une centrale hydro-électrique. M. Reid ne pouvant assumer seuls les coûts de construction et d'exploitation, il fonde avec des actionnaires une société qui portera le nom de The Laurentian Water & Power Co.

Malheureusement, un événement triste se produit en 1926, alors que M. Reid et son fils Rosario travaillent à la centrale. Ce dernier fut électrocuté. Les Reid eurent toujours de grandes difficultés financières puisqu'ils étaient constamment poursuivis en justice car le barrage inondait des terrains. La vente de la centrale se serait conclue seulement 2 h après la mort de M. J.-B. Reid au groupe d'actionnaires Émile Lauzon et Toussaint Lachapelle, en 1935.

En 1967, avec la nationalisation de l'électricité, Hydro-Québec achète le réseau de distribution. Hydro-Méga, une de ses filiales, l'achète ensuite pour finalement la revendre à la compagnie Algonquin Power, toujours propriétaire. Elle produit assez d'électricité pour fournir environ 400 maisons.