4 L’église de Notre-Dame-du-Laus et le presbytère

Notre-Dame-du-Laus

66 et 70 , rue Principale

Carte/direction


En 1874, le jeune abbé Eugène Trinquier fait construire l’église en madriers de pin installés à plat l’un sur l’autre, sans revêtement extérieur, sans chœur, sans jubé, sans clocher, sans bancs à dossier ; toutes ces choses viendront plus tard. En même temps, il bâtit le presbytère dans le style d'une maison de pièces. Narcisse Gravel en est l'architecte.

En 1895, le père Alexis de Barbezieux témoigne : « Nous avons visité l’église de Notre-Dame-du-Laus et nous avons été saisi [sic] d’une véritable admiration. C’est un monument d’architecture rurale, nous voulons dire de travail à la main par de simples ouvriers du pays. […] Il n’est point jusqu’au clocher, fièrement campé devant la rivière, qui n’ait point l’air coquet et charmant, preuve éloquente de ce que peuvent faire sans argent, le zèle, l’adresse et le bon goût. » À cette époque, on compte 92 familles catholiques, dont une irlandaise et deux écossaises.

Dès 1932, le nouveau curé Walter Proulx entreprend la construction de la sacristie actuelle, celle du presbytère et de nombreuses rénovations à l’église qui se poursuivent jusqu’en 1960 avec l’achat de l'orgue à tuyaux. Depuis 1989, le presbytère fait office d’hôtel de ville.

Autel à Benoite

À l’intérieur de l’église, 70, rue Principale

On retrouve au-dessus du maître-autel de l’église une niche à Notre-Dame et à Benoite Rancurel. Cette niche est offerte à la paroisse par la famille Joseph Allaire en 1940.

Benoite Rancurel a une importance toute spéciale pour la paroisse de Notre-Dame-du- Laus : il s’agit d’une jeune bergère du 17e siècle à qui la Vierge Marie est apparue pendant 54 ans à proximité du hameau de Laus, en France. Ce hameau français est devenu Notre-Dame-du-Laus, un sanctuaire diocésain visité aujourd’hui par plus de 170 000 personnes chaque année. C’est ce sanctuaire qui a inspiré le nom de Notre-Dame-du-Laus au Québec. 

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