Avant l'arrivée d'un curé résident, l'abbé Eugène Trinquier, curé de Notre-Dame-du-Laus, effectue sa tournée, en traîneau l'hiver, en canot du printemps à l'automne, de tous les chantiers forestiers entre sa paroisse et jusqu'à soixante milles plus au nord, sur la Lièvre.
Le premier curé résident qui dessert les services religieux dans la nouvelle mission nommée Notre-Dame-de-Fourvière, est l'abbé Charles Proulx. Le nom de la mission fut donnée en honneur du curé Trinquier qui portait une dévotion à la Vierge Marie.
Après une première église bâtie en 1903 et la nomination de Mont-Laurier comme chef-lieu religieux, avec la création du nouveau diocèse, une cathédrale de style gothique fut construite en 1918 par Samuel Ouellette, selon les plans des architectes Viau et Venne de Montréal. Construite avec des pierres d'une carrière de granit gris (sur le site actuel de l'église Cœur-Immaculé-de-Marie}, son intérieur est fini en plâtre. La nef à colonnades longe les longs pans et forme des arcades à ogives; les pans sont percés de fenêtres à vitraux.
Elle fut hélas détruite le 1er février 1982. La façade en granit gris a, par chance, survécu à l'incendie. Dans le grand clocher se trouvaient trois cloches. Celle qui a survécu au désastre fut nommée Notre-Dame. Sur les gravures, il y a des anges et des épis de blé, lesquels font références à l'abondance. Sur les anses, on aperçoit des visages de gargouilles.
En avril 1984, les travaux de reconstruction de la nouvelle cathédrale débutent et son inauguration a lieu le 28 octobre 1984.
Sur le parvis de la cathédrale, sont déposés les tombeaux de quatre évêques de Mont-Laurier : Mgr François-Xavier Brunet, Mgr Joseph-Eugène Limoges, Mgr André Ouellette et Mgr Jean Gratton.